Quelles sont les règles pour concourir sur un circuit automobile ?

Vous rêvez de piloter un véhicule sur un circuit automobile ? Voilà une belle façon de gouter à la vitesse sur piste. Seulement, sachez que la course sur circuit nécessite une réelle préparation et le respect de quelques règles. En effet, on ne roule pas avec n’importe quoi, n’importe comment. C’est la raison pour laquelle j’ai élaboré ce petit guide où je vous présenterai les règles à suivre sur circuit automobile France.

 

Choisir la voiture adaptée

En général, les circuits automobiles n’imposent aucune règle sur la marque ou l’année de la voiture avec laquelle vous allez concourir. En revanche,  il faudra revoir quelques critères pour que la voiture puisse participer à la course, le premier étant le niveau sonore. Sur ce point, les règles varient pour chaque circuit. Mais en règle générale, le bruit émis par le moteur de votre voiture ne doit pas excéder les 98 dB. Pensez donc à vérifier ce détail lors de la préparation voiture pour circuit. Cette opération est souvent réalisée par un préparateur auto professionnel. Aussi, mauvaise nouvelle pour les amateurs de monoplaces, ces catégories de véhicule ne sont pas autorisées pour cette activité à cause de leurs roues carrossées. Enfin, tout véhicule doit être équipé d’un pot d’échappement d’origine, dit de série en parfait état. Il en est de même pour certains composants du bloc moteur.

Justifier d’une expérience de pilotage

Voilà une des règles auxquelles vous devrez vous conformer. La course automobile est considérée comme un sport, mais un sport qui requiert une réelle expérience avant toute conduite sans moniteur. Le pilote doit donc savoir comment rouler sur un circuit. Pour s’assurer des compétences du conducteur, celui-ci doit justifier ses aptitudes à la conduite avec un permis de conduire. Ce dernier doit généralement être présenté le jour de la compétition. Il faut toutefois noter que certains circuits n’exigent pas ce certificat. En effet, cela ne fait pas partie des conditions obligatoires.

Souscrire une assurance

Il s’agit d’un point incontournable lors d’une préparation circuit. Le « roulage », voilà comment les compagnies d’assurance aiment appeler cette activité. Elle séduit aujourd’hui énormément de monde. La pratique qui ne donne lieu ni à un classement ni à un chronométrage est considérée comme un loisir par les clubs automobiles. Mais elle n’est pas sans danger. Compte tenu des risques d’accident et de la valeur élevée des voitures, il est essentiel de souscrire à des garanties dommages avant de rouler sur un circuit. Aujourd’hui, la majorité des clubs proposent, à leurs adhérents, une assurance piste à la journée. Celle-ci permet de couvrir les éventuels dommages subis lors d’une course sur circuit.

Disposer des équipements nécessaires

Concourir sur un circuit automobile augmente les risques de dommages matériels. Mais vous, en tant que pilote, êtes aussi exposé aux dangers. C’est la raison pour laquelle les centres imposent généralement le port de casque et de harnais pour le pilote et le passager. À moins que vous ne disposiez d’une voiture type compétition, ce sont les équipements à avoir absolument quand vous prévoyez de rouler sur une piste. De même, pour assurer la sécurité des pilotes, certains centres exigent que les conducteurs portent des gants et une combinaison ignifugés. Bien sûr, ces accessoires ne sont obligatoires que lors des compétitions. En effet, ce sont les périodes durant lesquelles les participants sont submergés par l’envie de gagner, les incitants à augmenter la vitesse. Ce qui les expose ainsi à des risques d’accident.

Le choix de la série ou de la catégorie

La loi impose que la répartition des séries automobiles soit faite en fonction du poids des véhicules. Les voitures de configuration 1 (moins de 800 kg) ont pour interdiction de rouler avec les modèles de configuration 3 (800 à 2000 kg). En revanche, les voitures de configuration 2 pourront concourir avec les véhicules de configuration 1 et 3. Pour cela, le responsable du circuit prendra en compte plusieurs critères, dont les performances mécaniques de l’auto ainsi que les expériences du pilote.

À faire et ne pas faire sur la piste

Durant la conduite sur piste, une bonne concentration est de mise, car c’est ici que tout se joue. En effet, tout au long de la course, le pilote doit se conformer à certaines règles, malgré son envie de folle de sensation extrême. L’une d’entre elles consiste à éviter le drift. La glissade sur piste sèche est interdite lors d’une course sur circuit. En plus d’être dangereuse, cette pratique entrainerait des nuisances sonores .  Par ailleurs, bien que le pilote soit libre de s’affranchir des codes de la route, il doit néanmoins respecter les signalisations propres aux circuits automobiles. On cite particulièrement le drapeau vert, le jaune, le bleu, le noir, le rouge et le fameux damier. Enfin, aucun passager ne doit prendre la place à l’arrière du véhicule. D’ailleurs, le copilote doit être âgé de 12 ans au minimum. 

Publié le mercredi 11 novembre 2020 par Francois Maillet